C’est l’Amérique
AbonnéEn 1997, Ray Lalonde était responsable du bureau NBA Europe et, à ce titre, a organisé la venue des Chicago Bulls à Paris, le moment qui ouvre «The Last Dance», série de Netflix. Une place de choix pour observer le phénomène Jordan, l’envol planétaire de la ligue américaine et le tournage des premières images du documentaire événement

Ancien directeur du bureau NBA Europe à Genève (basket), vice-président des Canadiens de Montréal (hockey), président des Alouettes de Montréal (football américain) et membre du Comité olympique canadien, Ray Lalonde est consultant indépendant en management du sport. Il intervient régulièrement dans Le Temps sur le sport made in USA.
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En juillet 1997, nous avions complété le déménagement de nos bureaux de NBA Europe de Genève, en face de Balexert, à la rue de la Boétie, Paris VIIIe. Notre équipe de collaborateurs était bien installée en Suisse depuis 1993 mais le temps était venu de se positionner dans la capitale française pour être plus efficace dans notre gestion quotidienne, notamment pour les événements majeurs.
Nous étions particulièrement concentrés sur le McDonald’s Championship, officieux Championnat du monde des clubs, qui devait avoir lieu en octobre à Bercy. Nous avions déjà organisé la venue des Phoenix Suns à Munich (1993) et celle des Houston Rockets à Londres (1995). Mais là, ça allait être du jamais vu: les Chicago Bulls et leur star planétaire, Michael Jordan. Lorsqu’ils se déplaçaient, c’était comme un cirque ambulant ou une tournée de rock stars, attirant foules en délire et une couverture média jamais atteinte dans chaque ville visitée.